5 Conclusion : retour sur les problèmes de l’introduction (optionnel)¶
Finalement, rassemblons tout ce que nous avons appris dans ce chapitre pour résoudre certains des problèmes de l’introduction.
5.1 Paradoxe de la flèche : la solution¶
ne peut qu’être infinie car correspondant à une somme d’une infinité
de distances/de termes strictement positifs. Cela contredit
l’intuition géométrique et l’expérience physique, d’où le paradoxe.
:
on peut en effet la voir comme la limite d’une suite consistant en les
sommes finies des
premiers termes d’une suite géométrique
de terme initial
et de raison
:
De plus, nous avons à présent une formule pour calculer ces sommes finies :
Et nous sommes donc en mesure de calculer notre limite :
Contrairement à ce que Zénon pensait, la suite
ne diverge pas vers
mais converge bien vers
! Cela rejoint l’intuition géométrique et l’expérience physique : le paradoxe est donc résolu.
5.2 0,999… < 1 ou 0,999… = 1 ?¶
ou
?
expriment la présence d’une limite
dissimulée. En fait, lorsqu’on écrit
, on écrit de
façon raccourcie la limite suivante :
(Le fait que les
correspondent à une limite n’est pas révélé en primaire ou en début de secondaire pour des raisons évidentes.)
, nous devrions être également capables de démontrer
si ce nombre est strictement plus petit que
ou égal à
:
Ce qui clôt la discussion.
Exercice 5.2.1. On vous affirme depuis longtemps que
. En
écrivant correctement
sous la forme d’une limite,
démontrez-le.
Solution
|
| 
Exercice 5.2.2.
Exercice 5.2.3.
- 1
Nous les retrouverons avec un autre point de vue dans le prochain chapitre.



ne diverge pas vers
mais converge bien vers 
